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Eléments de réel concernant Jean-François Vilar
Jean-François Vilar nait le 14 mars 1947 à Paris, et y passe toute son enfance.
Militant trotskyste, il participe à mai 1968, puis devient vers 1976 journaliste permanent à l'hebdomadaire de la LCR Rouge. Vilar est son pseudonyme de militant, choisi en hommage à Jean Vilar.
Il quitte la LCR et démissionne de Rouge en 1981. Il écrit C'est toujours les autres qui meurent qui obtient le Grand Prix du roman noir Télérama décerné début 1982. C'est dans ce roman qu'apparait Victor Blainville, que l'on retrouvera dans 6 romans, quelques nouvelles et 1 feuilleton, publiés entre 1982 et 1993.
Dans ses deux derniers longs romans, Les exagérés (1989) et Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués (1993), Jean-François Vilar s'affranchit totalement de tous les tics du "polar" et atteint une grande maîtrise de son art d'écrivain.
A partir de 1991, il commence à écrire sur Prague, où il séjourne fréquemment.
Après la publication de quelques derniers courts récits en 1997, il cesse totalement de publier. Ce silence soudain interroge ses nombreux lecteurs passionnés par la singularité et la beauté de son oeuvre (est-ce un silence apparent à la Duchamp - Vilar travaille-t-il en secret à son grand oeuvre ?).
Tags : imprimerie, victor b, jf vilar, drapeau rouge
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Commentaires
Nous sommes décidément nombreuses et nombreux à scruter les traces de Victor et les ombres de JFV.
Il faut relire Vilar, c'est le moment.
3altair10Mardi 5 Mars 2013 à 01:36Bonsoir,
je "tombe" (non il n'y a aucune nécrophilie même si l'épitaphe de la tombe de Duchamp me conduit ici) ...donc sur votre blog (pas très actif si j'en juge par les posts de début 2012!).
Je viens de terminer "C'est toujours les autres qui meurent"; quel parcours, initiatique, dans l'oeuvre de Duchamp! y compris quelques clés, telle Brogna (la morte), que j'ai réussi à décoder.
Livre presque parfait sauf les dernières 50 pages qui "bagotent" un peu.
Il est une autre dimension qui serait à explorer: les passages d'un lieu à un autre, d'un lieu à lui-même, le parcours, la quête?, d'un personnage à un autre (c'est déjà de la critique un peu "à la con" ... mais c'est là!)
Bref, découverte superbe; je continue avec les autres (les postérieurs) et lui que fait-il??
Cordialement
Eric
bonjour
il est toujours temps de découvrir JF Vilar. Heureux nouveau lecteur que vous êtes !
Nos derniers posts sont plus récents que vous ne l'écrivez (début 2013 et non 2012), mais c'est vrai, nous avons changé de rythme par rapport aux débuts - ce blog est devenu un "slow blog" (comme on parle de slow food ou de slow cities) =). Notre dernier post d'il y a 2 semaines répond en partie à votre dernière question (d'autres posts ont parfois donné d'autres nouvelles de "l'actualité" de JFV).
Sur la place des passages (couverts) dans C'est toujours les autres, vous avez raison. Comme nous l'écrivions dans un post - http://passagejfv.eklablog.com/aux-passages-a3294569 - Vilar expliquait : "Tout le catalogue Duchamp devait y passer, ou tous les passages parisiens. Sur les passages, je n'ai pas complètement tenu le pari (...)".
Pour le catalogue Duchamp, oui tout le livre est bourré jusqu'à la gueule de références ; tous les noms et prénoms, toutes les adresses, jusqu'au grand verre brisé de la fin !
Cordialement
5HémelDimanche 28 Septembre 2014 à 17:576Philippe VallsVendredi 17 Avril 2015 à 22:47quelqu'un (e) répond aux messages? Y a t-il des points de passage avec ce blog ou point de passage ?
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je viens de retrouver en rangeant ma bibliothèque les livres de J F Vilar...nostalgie....dur désir de suivre encore à travers la ville Victor ....
Dis quand reviendras-tu ?.
Cath