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Etablissement progressif d'une biographie
Quand on prend les notices biographiques d'un écrivain au fil des parutions de ses ouvrages, ça forme petit à petit une biographie qui s'enrichit en temps réel de détails, d'actualisations successives... En voici une sélection concernant Jean-François Vilar. Il s'y trouve quelques erreurs - disons qu'on y trouve "95% de réel" -, elles font partie du jeu... Saurez-vous les retrouver ? (Réponses ici)
(Paris la nuit, A.C.E., octobre 1982 - rabat de 4ème de couverture)
(Passage des singes, Presses de la Renaissance, décembre 1983 - 4ème de couverture)
(Revue Tango n°3, juillet 1984 - notice bio p.156)
(Réédition de Passage des singes, J'ai Lu, 1985 - 4ème de couverture)
(Revue Après la plage n°1, printemps 1985 - notice bio p.17)
(De parfaits petits crimes, Futuropolis, novembre 1986 - page de garde)
(Anthologie de nouvelles Mystères 86, Livre de Poche 1986 - notice bio p.313-314)
(Recueil de nouvelles Black exit to 68, La Brèche-PEC, mars 1988 - notice bio p.206)
(Revue La Vie du Rail n°2154, juillet 1988 - notice bio p.46-47)
(Les hiboux de Paris, Nathan Jeunesse, collection Arc-en-poche n°128, janvier 1989 - notice bio p.2)
(La grande ronde du Père Duchesne rue Saint-Antoine, Epigramme, 1989 - 4ème de couverture)
(La ville est un roman, Denoël, mai 1991 - p.20)
(Paris perdu, Carré, mars 1995 - notice bio p.319)
(Anthologie de nouvelles La crème du crime, L'Atalante, 1995 - notice bio p.1029)
(Réédition de C'est toujours les autres qui meurent, Babel Noir, juin 1997 - 4ème de couverture)
(La fille du calvaire, La Voûte, collection Métro-Police, juillet 1997 - 4ème de couverture)
Tags : imprimerie, jf vilar
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Commentaires
Louise Lame me souffle à l'oreille : "entre maniaques vous vous comprenez". Mais que veut-elle dire ?
3venezianaMardi 10 Janvier 2012 à 22:11Qu'est-ce que j'ai pu les lire et les relire, ces bouquins. Qu'est-ce que j'ai pu me balader dans Paris en peuplant chaque coin de rue de silhouettes échappées de leurs pages. Qu'est-ce que j'ai pu croiser la Raleigh non loin de la grisette. Qu'est ce que j'ai pu me demander si j'avais ou non un souvenir du rade de la Capitale, avant qu'un fast food ne s'y installe. Eh bien non, alors que je n'habitais pas loin, ni souvenir ni photo de la Capitale ou du kiosque. Mais encore aujourd'hui le réflexe de lever le nez au dernier étage en me demandant où "il" crèche, avec ses chats et ses mannequins dans le grenier.
Pareil en passant par la place de la Bastille, je "vois" la gare que je n'ai jamais vue, des bouts de films récupérés, et au bord du chantier un photographe obstiné qui enregistre la chute du vieux Paris, comme le vieil Atget avant lui.
Aujourd'hui pour des recherches au travail, un choix de journaux révolutionnaires. Lequel est-ce que je privilégie tout naturellement ? Evidemment Le Père Duchesne, pour le souvenir de son errance nocturne dans la rue Saint Antoine, mes repérages sans fin dans le quartier, mes incursions dans les immeubles de la rue St Honoré, ou vers la prison de la Force...
Sans compter le Canal Saint Martin du "petit Katz", la galerie des impressionnistes, le passage du Caire, la Nouvelle France, et même quelques rue de Prague (Mais pas de Venise, qui, malgré mon pseudo, ne m'a jamais évoqué Vilar).
Alors oui, pas de doute "entre maniaques, on se comprend " !
bonjour et merci de votre visite dans notre passage.
Eh oui, nous aussi nous arpentons, nous levons les yeux, nous poussons les portes cochères. Nous cherchons Rose galerie Véro-Dodat et Rita la japonaise passage du Cheval Blanc. Nous buvons un verre à la Petite Chaise et achetons des molossols rue François Miron. Oui, entre maniaques nous nous comprenons décidément.
A propos des photos de La Capitale et de l'appart du quai de Jemmapes, êtes-vous tombée sur nos posts du 8 mars 2011 et du 29 décembre 2010 ?
à vous croiser, rue de Venise ?
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C'est génial, comme idée !