• Mercredi 4 juillet 2012

    20ème anniversaire de la mort d'Astor Piazzolla, le samedi 4 juillet 1992 à Buenos-Aires, à l'âge de 71 ans.  

    Quand Maurice Périsset, pour son Panorama du polar en 1986, demande à JFV qui est son musicien préféré, il répond : "Astor Piazzola".

    La même année, en septembre 1986 dans Les exagérés, Victor écoute les messages accumulés sur son répondeur. Parmi eux, "un message envoyé par je ne sais qui me donnait à entendre un petit tango nerveux, du Piazzola. J'appréciai".

    Déjà en février 1984, l'héroine de la nouvelle Tandem (dans le n°3 de la revue Tango), suit Victor dans son rade habituel, la Capitale. "A peine assise sur le plastique usé et moche de la banquette, Sybille glissa quelques pièces dans le juke-box. Vint alors, et très curieusement, le "Libertango" de Piazzola".

       (Libertango, extrait de Astor Piazzolla and his Tango Quintet, enregistrement public à Lugano, 1983)

     

    Et en novembre 1989 dans Nous cheminons..., lorsque Victor est libéré après presque 2 ans de captivité, sa voisine Carmen a pris soin entre autres choses de lui enregistrer le concert de Piazzola, "aux Bouffes".

    Victor n'est pas un inconditionnel. Ni politiquement, lorsque Julio dans Bastille Tango lui apprend que "Piazzola a fricoté avec la junte". Ni musicalement, quand la chanteuse Milva "massacre" Balada para un loco, accompagnée par Piazzolla ("Non seulement le maestro n'a pas toujours été digne sous la junte, mais il a servi la soupe à des partenaires indignes"). 3 ans plus tard dans Nous cheminons..., quand le flic Laurent l'invite rue Volta dans un restau latino, son opinion n'a pas changé : "Sur la bande son, c'était maintenant Piazzola, Balada para un loco. Une mauvaise version. Celle où hurle inutilement la chanteuse Milva".

    Mais quand Julio met sur la platine Adios Nonino, Victor fond : "L'interprétation, qui commence par une longue approche au piano, très lente et où chaque note se détache, comme un pas hésitant dans une rue mal connue à une heure dangereuse et où se greffe l'emportement du violon et du bandonéon, ample, imparable. J'eus un frisson, comme à chaque fois".

              (Adios Nonino, extrait de Astor Piazzolla y su Quinteto - Adios Nonino, 1969)

     

    Le flic Villon, "érudit et sinistre", préfère Sud : "Un de mes tangos préférés, savez-vous ? (Il se balançait en chantonnant.) "Les rues et les lunes des faubourgs / et mon amour à ta fenêtre / tout est mort, je le sais." Beau, non ?"

         (Sur, extrait de Piazzolla o no? Bailable y Apiazolado, 1961, chant : Héctor De Rosas)

    Qu'est-ce qui parle tant à Victor ? Peut-être tout est-il résumé dans ce vers de "Balada para un loco" : "Dans la rue et en moi, c'est pareil".

    Louise et moi quittons la rue parisienne quelque temps. Nous vous laissons avec ces quelques tangos en écoute...

         (Balada para un loco, Roberto Goyeneche con la Orquesta de Cuerdas de Astor Piazzolla, 45 t, 1969)

     


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