• Flash-back

    Dans Bastille Tango, Victor tient la chronique de la destruction partielle de la place de la Bastille : l'embarcadère de l'ancienne gare, la brasserie La Tour d'Argent, l'armurerie Guyot... le cinéma Paramount : "C'était un cinéma sans attrait particulier malgré son péristyle en demi-cercle, sa colonnade de façade. Il était beau comme un cinéma de quartier, voilà tout. Mon quartier d'enfance." Le cinéma s'appelait alors le Lux.

    Un dimanche, Victor partage une bouteille de mauvais vin et quelques souvenirs avec Ida, la clocharde : "Elle était ouvreuse du temps où j'allais au ciné, le jeudi, avec le patronage". "Tout s'était déglingué pour elle le jour où le Lux était devenu le Paramount. On lui avait bien proposé de la réembaucher mais ça n'allait pas bien dans sa vie à ce moment-là (...)".

    C'est devant le Lux que Victor avait pris le départ de sa première manif, avec son père, le 8 février 1962.

    En janvier 1985, son ami argentin Julio est projectionniste au Paramount au moment de la fermeture définitive du cinéma. Le mois suivant, le cinéma disparait, et Julio aussi...

    (Cinéma Lux-Bastille et gare de la Bastille, photo d'André Zucca, 1942)

     


    Tags Tags : ,
  • Commentaires

    Aucun commentaire pour le moment

    Suivre le flux RSS des commentaires


    Ajouter un commentaire

    Nom / Pseudo :

    E-mail (facultatif) :

    Site Web (facultatif) :

    Commentaire :