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Qui sommes-nous ?
Flâneurs et arpenteurs de Paris (à pied et à vélo), nous avons mis depuis quelque temps nos pas dans ceux de Victor Blainville.
De lectures en rencontres, de la Bastille au canal St Martin, de passages couverts en bistrots, l'envie nous est venue d'ouvrir ce blog, où nous pourrons partager nos impressions, notes de lectures, photos de balades, interrogations... avec celles et ceux qui aiment pousser les portes cochères pour visiter les arrière-cours.
Tags : paris
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Commentaires
Merci pour votre commentaire, qui nous laisse savoir que nos articles sont lus par quelques visiteurs. Nous ne doutons pas que JF Vilar et Victor B ont compté pour nombre de lecteurs et lectrices qui ne les ont pas oubliés.
Et merci pour vos encouragements. Nous allons continuer à publier, en espérant tenir un rythme de 1 à 2 articles par semaine.
Louise Lame et Corsaire Sanglot
3SwiftJeudi 27 Janvier 2011 à 07:50A la page 58 de Passage des singes, édition de 1984:"Le Sébasto, les gares de Lyon, du Nord, on s'oriente vers Pigalle..." Il faut bien entendu lire gare de l'Est à la place de Gare de Lyon. Comment a-t-on pu laisser passer une telle bourde dans une oeuvre aussi soucieuse de Paris, de ses rues, de ses lieux? On me dit que le passage des singes n'existe plus. Pourrais-t-on m'en dire plus?
En amitié, de la part d'un inconditionnel de J.F.Vilar
Pour l'erreur de la page 58, oui c'est vrai, nous l'avions remarquée. C'est peut-être imputable à un travail éditorial un peu rapide des Presses de la Renaissance ? (sur les conditions de passage de JFV aux Presses de la Renaissance, cf. le n°33 de 813 de décembre 1990 - nous en parlerons peut-être un jour....)
Sur la destruction du Passage des Singes, le roman lui-même, situé en septembre 1982, évoque pages 201-202 ce "chantier qui a remplacé l'ancien Passage des singes", le projet d'un "parking sur 7 niveaux", les "machines de mort" qui "labourent les débris". Depuis, le passage n'existe plus. Des 2 côtés, rue Vieille-du-Temple et rue des Guillemites, il y a 2 énormes portes cochères à digicode qui semblent ne jamais s'ouvrir !
NB : sur l'excellent blog Paris Avant, on trouve une photo de 1900 et une de 2007 : http://parisavant.com/index.php?showimage=30
5Miss.TicSamedi 7 Mai 2011 à 07:346enklaskJeudi 30 Juin 2011 à 13:50Merci de vos encouragements et merci d'avoir laissé un commentaire (il y a donc quelques visiteurs dans notre petit passage, nous continuerons donc à écrire !)
J'aime beaucoup ton blog, il me parle d'un ami et d'un grand talent ! Merci.
http://www.flickr.com/photos/haumont/6064661061/
9robert franckeMardi 24 Janvier 2012 à 20:33bravo pour cette initiative. nous sommes quelques jeunes lecteurs à vous lire de l'autre côté de l'atlantique et nous apprécions beaucoup votre travail; qu'il se poursuive encore longtemps!
rf
merci de votre commentaire, qui nous encourage (pour l'instant nous continuons... jusqu'à quand ? nous verrons bien...), et qui nous intrigue - ainsi, "de l'autre côté de l'atlantique" (où ça ? Buenos-Aires ? Oaxaca ? Manhattan ? Montréal ? ...), vous êtes plusieurs (qui vous connaissez ?), lecteurs de JFV, jeunes précisez-vous... ? Pourriez-vous nous en raconter un peu plus,cela peut nous intéresser, peut-être... N'hésitez pas à nous écrire par exemple sur notre boîte mail (dans Avis de recherche, colonne de gauche : "Nous contacter"). Amitiés vilarophiles. Corsaire Sanglot et Louise Lame
11robert franckeMardi 28 Février 2012 à 19:16Montréal. oui, quelques livres, comme ça, passés par un ami libraire, et puis voilà que nous sommes plusieurs à le lire au compte-goutte, question de faire durer le plaisir. je suis tombé sur votre blogue en cherchant de l'info sur JFV. belle trouvaille. d'ailleurs plusieurs des livres de vilar sont tout simplement introuvables ici (passage des singes, état d'urgence, notamment). un voyage à paris s'organise, et je me demandais si vous connaissiez des libraires qui tenaient des vilar en stock? rfChers amis,
Moi aussi, je suis tombé par hasard sur votre site en cherchant des renseignements sur Jean-François Vidal sur lequel j'étais tombé tout à fait par hasard.Un copain qui tend négligemment un bouquin fatigué: tiens,lis ça, c'est pas mal... Il s'agissait des "Exagérés" (mauvais titre, ai-je pensé)
Et je suis entré en Vidalerie. C'est un grand auteur. Il y a du Sunset Boulevard dans ses "exagérés", des personnages grandioses, celui de la star dérisoire et sublime qui ne veut pas qu'on tourne un remake de son navet sur la Princesse de Lamballe, et puis cette obsession du vieux Paris qui se mêle, s'embrouille avec le Paris d'aujourd'hui, les figures d'hier et celles d'aujourd'hui, ça c'est de la vraie littérature, de celle qui dévore un auteur (peut-être est-ce pour ça qu'il n'écrit plus), on ne doit pas écrire impunément ces monuments de livres. Faudra que j'en trouve encore un autre à dévorer.
Et bravo pour votre blog, émouvant, mélancolique, sensible, tellement hors de propos, de l'Actualité, je veux dire, la mauvaise, celle de tous les jours. Ca régénère, ça donne envie...
Avec tout mon respect.
Bernard DA COSTA
13P+parisLundi 11 Août 2014 à 07:47merci pour ces évocations parisiennes
il est clair que vilar ses chats ses hésitations sont pour beaucoup dans mes errances de rues
vos écrits y posent de nouvelles pierres à découvrir d'aéutres regards à ouvrir
Trop peu de gens connaissent JF Vilar
Grâce à vos mots , nous cheminons encore entourés de fantômes...
14AdaMardi 23 Décembre 2014 à 17:15Très beau blog.
Je suis une vieille amie de JFV. Nous avons, avant les années "silence", marché, discuté des nuits entières (nous habitions à quelques rues l'un de l'autre).
Je suis écrivain... et c'est le seul auteur de "polars" que j'aie réussi à lire. Sans doute parce qu'il était beaucoup plus qu'un auteur de polars: un quêteur, un passant, un passeur, et un homme cultivé qui savait de quoi il parlait, sur quoi il écrivait.
Il disait qu'il connaissait, dans certains arrondissements, tout d'un immeuble, du sol au plafond.
Bravo pour votre blog que je veiens de découvrir.
Merci Ada pour votre commentaire. Nous avons tardé à répondre. Votre témoignage, avec quelques autres témoignages que nous avons reçu, d'ami.e.s de Vilar ou de simples lecteurs et lectrices, me fait un peu penser à ces photos que Victor B punaisait au mur de son appartement quai de Jemmapes : un puzzle qui fait sens, mais par petites touches, toujours inachevé. Ah l'idée de marcher et discuter des nuits entières avec JFV, qui raconterait tout un immeuble ! Rien que cette idée toute simple et on se retrouve transporté dans son univers, dans un de ses romans. Merci infiniment.
Amitiés.
16Philippe VallsMercredi 15 Avril 2015 à 10:46Bonjour,
Prévoyant d’organiser dans le cadre de la Société Louise Michel (voir site wwwsocietelouisemichel.org), une rencontre autour de Jean François Vilar où 3-4 lecteurs présenteraient un ou plusieurs de ses écrits (roman, nouvelle, texte, article, etc.) je souhaiterai rencontrer le/la/ les animateurs-trices de ce blog (remarquable à tous points de vue) afin d’envisager une participation à notre rencontre. Dans l'attente de votre réponse , bien à vous
Philippe Valls
mob. 06 04 50 19 89
17MIRON44Dimanche 6 Septembre 2015 à 09:05Bonjour,
J'appartiens à ces "curieux" qui aiment à suivre la trace de VILAR/BLAINVILLE dans les rues et quartiers de la capitale... Actuellement, j'effectue un travail de rédaction/exploration autour de deux oeuvres de VILAR: LES EXAGERES et LA GRANDE RONDE DU PERE DUCHESNE....
Je serai ravi :
1. De tisser des relations avec un éventuel "Fan-club" de Jean-François VILAR....
2. De pouvoir trouver (car l'édition en fut réduite ) UN ou DEUX exemplaires de LA GRANDE RONDE du PERE DUCHESNE, publiée chez EPIGRAMME en 1989.
Au plaisir de vous lire et de vous retrouver sur ce blog.
Cordialement
MIRON44
Bonjour
enchanté.e de vous croiser ainsi sur un trottoir du Marais.
il n'existe à notre connaissance aucun fan-club même mis entre parenthèses de JFV (Il aurait quand même détesté ça !). Il y a en différents endroits des individu.e.s qui étaient très sensibles à son travail, et ils et elles sont nombreux.ses.
Pour tisser un lien avec nous deux parmi d'autres, envoyez-nous plutôt un mail (onglet "Nous contacter").
La Grande Ronde est plutôt chère en ce moment sur internet, c'est vrai. Nous n'avons pas de filière pour en écouler. Nous pouvons juste vous signaler qu'on peut le consulter à la Bibliothèque Historique de la Ville de Paris, dos au mur de l'ancienne prison de la Force.
Savez-vous par ailleurs que Vilar a écrit dans la même période (et sur la même période) un roman jeunesse, "Les hiboux de Paris" ?
Cordialement
Corsaire Sanglot et Louise Lame
19MarieLundi 14 Septembre 2015 à 13:00bonjour,
Je viens d'apprendre la mort de JFV. Il y a 15 jours, j'avais encore regardé chez Gibert si par miracle un nouveau livre n'était pas paru... (étant également amoureuse de Prague, je rêvais qu'il aborde à sa manière les ensorcellements de cette ville). Il est parti, putain, il est parti... j'en aime des écrivains, mais lui c'était particulier, j'avais l'impression que c'était la personne que j'aimais.
Je pense beaucoup à lui, j'imagine le conteur qu'il devait être, les balades dans Paris avec lui devaient être inoubliables...
Votre blog je l'adore, je vous écris pour que vous sachiez combien il est important, surtout maintenant.
De tout coeur avec vous,
Marie
Merci Marie pour votre commentaire.
Concernant Prague, Vilar a plusieurs fois situé des récits à Prague, même si ce n'étaient pas des romans parus chez des éditeurs avec pignon sur rue.
Nous avions tenté d'en établir la liste dans 2 posts :
http://passagejfv.eklablog.com/les-mysteres-de-prague-a2458051
http://passagejfv.eklablog.com/les-mysteres-de-prague-2-a4264977
Certains de ces documents se trouvent sur internet, plus ou moins facilement et pas trop cher selon les périodes...
Amicalement
Corsaire
21JankelLundi 11 Juillet 2016 à 12:37https://www.facebook.com/jan.sekal/videos/vb.1802958603/10203504556733552/?type=2&theater
le film, dont Jean-+François a écrit le commentaire
Jan Sekal
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Excellente initiative
Un grand merci