• Chez Victor, impasse Compans (2 photos de Willy Ronis)

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    Allez voir la page chez nos voisins de Paris perdu : ici.

     


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  • "Encore quelques pas et voici qu'elle dégrafe ce dernier vêtement. Il choit. Je cours plus vite. Louise Lame est nue désormais, toute nue dans le bois de Boulogne. Les autos s'enfuient en barrissant; leurs phares éclairent tantôt un bouleau, tantôt la cuisse de Louise Lame sans atteindre cependant la toison sexuelle. (...)

    La femme nue marche environnée de claquements d'invisibles étoffes; Paris ferme portes et fenêtres, éteint ses lampadaires. Un assassin dans un quartier lointain se donne beaucoup de mal pour tuer un impassible promeneur. Des ossements encombrent la chaussée. La femme nue heurte à chaque porte, soulève toute paupière close."

    (Robert Desnos, La liberté ou l'amour !, 1924)

     


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  • Nous recherchons différents documents. On peut nous répondre en commentaire à cet article, ou à cette adresse.

     

    1) Victor B habite quai de Jemmapes et son "rade" habituel est situé à l'angle du quai et de la rue du Faubourg du Temple. Il s'appelle "la Capitale", il y a à l'extérieur un kiosque à journaux. Victor/JF Vilar raconte dans Nous cheminons... sa transformation en novembre-décembre 1989 en fast-food (c'est en effet ce que l'on y trouve aujourd'hui).

    Nous sommes à l'affût de tout document (photos et autres) et de tout témoignage sur ce café. Nous aimerions savoir notamment où était située la (ou les) entrée(s), et comment était disposé le kiosque à journaux.

     

    2) JF Vilar a été journaliste permanent à Rouge, journal de la LCR, a priori entre 1976 et 1981 (mais il est possible qu'il ait rédigé quelques articles à partir de 1973). Nous sommes intéressés à récupérer de vieux numéros de Rouge, ou des photocopies d'articles signés JF Vilar.

     

    4) Il existe un livre d'artiste intitulé "Moments noirs", édité en 1992 en 107 exemplaires uniques. Ce livre comprend 4 nouvelles noires dont "Arch" de JF Vilar. On le trouve à 390€, ce qui est très largement au-delà de nos moyens (sauf si un-e mécène désire nous aider à rassembler tout ce qui concerne JFV). Nous recherchons une copie (ou une dictée ?) de cette nouvelle de JFV.

     


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  • "Il y a eu un vol dans un stand et des flics filtrent la sortie. (...)  Chez moi, quai de Jemmapes (...) il y a une petite reproduction de la Joconde, format carte à jouer. Elle est collée sur un bristol blanc sur lequel est écrit, manuscrit : "LHOOQ Joconde rasée". C'est signé Marcel Duchamp. La radio m'apprend que ça coutait 37 000 F à la FIAC, avant le vol. Qu'importe, c'est beau."

    (Paris d'octobre, 8ème épisode "Le retour de la Joconde", 9 octobre 1985, Le Matin)

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  •           A une passante

    La rue assourdissante autour de moi hurlait.
    Longue, mince, en grand deuil, douleur majestueuse,
    Une femme passa, d'une main fastueuse
    Soulevant, balançant le feston et l'ourlet ;

    Agile et noble, avec sa jambe de statue.
    Moi, je buvais, crispé comme un extravagant,
    Dans son oeil, ciel livide où germe l'ouragan,
    La douceur qui fascine et le plaisir qui tue.

    Un éclair... puis la nuit ! - Fugitive beauté
    Dont le regard m'a fait soudainement renaître,
    Ne te verrai-je plus que dans l'éternité ?

    Ailleurs, bien loin d'ici ! trop tard ! jamais peut-être !
    Car j'ignore où tu fuis, tu ne sais où je vais,
    Ô toi que j'eusse aimée, ô toi qui le savais !

         Charles Baudelaire 
       dans Tableaux Parisiens,
    2ème édition des Fleurs du mal, 1861

     


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  • Rue de la Transfusion-de-Sang.

    Rue aux Lèvres.

    Rue Vivienne.

    Rue de Tous-les-Diables.

    Rue Faible.

    Rue Nicolas-Flamel.

    Rue d'une Perle.

    Rue de la Glacière.

    Porte des Lilas.

    Rue Albert-Tison.

    Passage des Panoramas.

    Rue Cerise.

    Rue de la Vieille-Lanterne.

     

    Liste de 13 rues, certaines réelles et d'autres imaginaires, "élaborée par André Breton et ses amis, lorsqu'ils tentèrent d'imaginer la "ville surréaliste" idéale", pour l'Exposition internationale du surréalisme de 1938.

    (source : Nous cheminons...)

     


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  • Flâneurs et arpenteurs de Paris (à pied et à vélo), nous avons mis depuis quelque temps nos pas dans ceux de Victor Blainville.

    De lectures en rencontres, de la Bastille au canal St Martin, de passages couverts en bistrots, l'envie nous est venue d'ouvrir ce blog, où nous pourrons partager nos impressions, notes de lectures, photos de balades, interrogations... avec celles et ceux qui aiment pousser les portes cochères pour visiter les arrière-cours.

     


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  • Jean-François Vilar nait le 14 mars 1947 à Paris, et y passe toute son enfance. 

    Militant trotskyste, il participe à mai 1968, puis devient vers 1976 journaliste permanent à l'hebdomadaire de la LCR Rouge. Vilar est son pseudonyme de militant, choisi en hommage à Jean Vilar.

    Il quitte la LCR et démissionne de Rouge en 1981. Il écrit C'est toujours les autres qui meurent qui obtient le Grand Prix du roman noir Télérama décerné début 1982. C'est dans ce roman qu'apparait Victor Blainville, que l'on retrouvera dans 6 romans, quelques nouvelles et 1 feuilleton, publiés entre 1982 et 1993.

    Dans ses deux derniers longs romans, Les exagérés (1989) et Nous cheminons entourés de fantômes aux fronts troués (1993), Jean-François Vilar s'affranchit totalement de tous les tics du "polar" et atteint une grande maîtrise de son art d'écrivain.

    A partir de 1991, il commence à écrire sur Prague, où il séjourne fréquemment.

    Après la publication de quelques derniers courts récits en 1997, il cesse totalement de publier. Ce silence soudain interroge ses nombreux lecteurs passionnés par la singularité et la beauté de son oeuvre (est-ce un silence apparent à la Duchamp - Vilar travaille-t-il en secret à son grand oeuvre ?).

     


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